Le Berger hollandais est souvent méconnu, entouré de clichés tenaces. Pourtant, derrière son allure musclée et son regard vif se cache un chien bien plus doux et équilibré qu’on ne le pense. Vous croyez tout savoir sur lui ? Détrompez-vous : la n°4 a de quoi vous surprendre !
1. Le Berger hollandais n’est pas adapté aux familles avec enfants
Faux ! Le Berger hollandais a la réputation d’un chien de travail, vif et énergique, ce qui laisse croire qu’il serait incompatible avec une vie de famille, surtout avec des enfants. Pourtant, c’est tout le contraire quand il est bien éduqué.
Ce chien est très attaché à son foyer et se montre souvent protecteur et doux avec les plus jeunes. Il sait s’adapter au rythme des enfants et peut même prendre un rôle de « nounou à quatre pattes », surveillant calmement leurs gestes. Il lit bien les émotions et s’ajuste en conséquence.
Avec une éducation respectueuse et bienveillante, il devient complice fidèle et équilibré, parfaitement à l’aise dans un cadre familial. Ce n’est donc pas une question de type de chien, mais de la manière dont on l’élève.
2. C’est un chien naturellement agressif et peu sociable
Encore faux ! Son aspect impressionnant peut prêter à confusion : musculature puissante, robe bringée et regard perçant. Mais cela ne fait pas de lui un chien agressif par nature.
Un comportement agressif chez le Berger hollandais est presque toujours lié à une socialisation insuffisante ou à une méthode d’éducation inadaptée. Comme pour toute race, si on le comprend mal ou qu’on l’isole trop, des troubles peuvent apparaître. Mais ce n’est pas une fatalité.
Bien socialisé dès le plus jeune âge, il devient un chien joueur, curieux et amical, y compris avec ses congénères. Une vie riche en interactions et en sorties lui permet de s’épanouir pleinement.
3. Il ne convient qu’aux maîtres expérimentés
Pas totalement vrai. Ce chien intelligent, sensible et dynamique demande de l’implication, c’est certain. Mais cela ne signifie pas qu’il faille être un maître « pro » pour vivre avec lui.
Un débutant bien informé, motivé et prêt à s’investir émotionnellement peut tout à fait réussir à construire une relation épanouissante avec un Berger hollandais. Ce qui compte le plus, c’est la cohérence, la patience et la gentillesse dans l’apprentissage.
Si vous cherchez un chien affectueux et vif, et que vous aimez apprendre à ses côtés au quotidien, alors vous avez déjà un bon point de départ. Le Hollandais veut un partenaire engagé, pas un niveau de diplôme !
4. Le Berger hollandais, c’est juste un Malinois « déguisé »
Absolument faux ! C’est peut-être l’idée la plus surprenante, mais aussi la plus fréquente : beaucoup confondent le Berger hollandais avec le Malinois, son voisin belge. Pourtant, ils sont bien distincts, même s’ils partagent une allure proche.
La différence saute aux yeux quand on parle du pelage : le Berger hollandais présente une robe bringée unique, avec des poils courts, longs ou durs — rien à voir avec le pelage fauve du Malinois. Mais la vraie distinction se fait dans le comportement.
Le Hollandais est plus calme, plus stable émotionnellement. Il réfléchit avant d’agir, observe davantage et recherche la proximité sociale. Là où le Malinois peut réagir au quart de tour, le Hollandais préfère souvent analyser la situation.
Les confondre, c’est courir le risque de ne pas répondre aux besoins spécifiques de chacun. Ce sont deux races formidables, mais très différentes à vivre au quotidien.
5. Il ne peut pas vivre en appartement
Encore une fausse idée ! Beaucoup associent les chiens de travail à une vie en maison avec jardin. Pourtant, ce n’est pas l’espace qui compte, mais l’usage qu’on en fait.
Un Berger hollandais qui vit en appartement mais qui sort plusieurs fois par jour, participe à des jeux, rencontre d’autres chiens et pratique des activités (comme l’agility ou le pistage), sera souvent bien plus épanoui qu’un chien enfermé seul dans une grande cour toute la journée.
Ce qu’il déteste, c’est l’ennui. Stimulez-le mentalement et physiquement, impliquez-le dans votre quotidien, et il s’adaptera très bien à un cadre urbain.
6. Il ne supporte pas d’être seul
Ce n’est qu’en partie vrai. C’est un chien sensible, très connecté à ses humains, donc les séparations peuvent être difficiles s’il n’y est pas préparé. Mais avec une introduction progressive à la solitude, il peut tout à fait apprendre à la gérer.
Commencez jeune, faites des absences courtes au début, laissez-lui des jeux d’occupation, une zone sécurisante, et transformez vos départs en moment neutre ou plaisant. Avec cette approche, le Berger hollandais peut très bien rester seul quelques heures par jour.
Il n’est pas plus sujet à l’anxiété de séparation qu’une autre race, mais a besoin d’un cadre stable, d’un lien de confiance et de routines rassurantes pour rester serein.
Un chien loyal, intelligent… et souvent incompris
Le Berger hollandais est tout sauf un chien « dur » ou inaccessible. Il est à la fois affectueux, attentif, curieux et désireux de faire plaisir. Ce chien vous suit dans vos aventures, capte vos émotions et se plaît à apprendre sans cesse à vos côtés.
Derrière les idées reçues, il cache des trésors de fidélité et de sensibilité. Alors la prochaine fois qu’on vous dit qu’il est compliqué ou réservé à une élite, rappelez-vous qu’avec de l’amour, du temps et de la compréhension, il révèle le meilleur.












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